C’est (le) pas auvergnat!
Récemment une vidéo sur Cabrette Coz montrait quelques folkeux parisiens exécutant sommairement une crousade auvergnate.
D’anciens posts se faisaient déjà l’écho de l’enthousiasme des bretons, américains, italiens et autres japonais dans la détérioration systématique du patrimoine dansé auvergnat.
C’est maintenant une chose avérée: les auvergnats se chargent eux même d’accélérer la disparition de leur héritage culturel. La preuve est dans l’indigent pas auvergnat beaucoup plus facile à danser que la bourrée ou que la bourrée (et encore je ne parle pas de la bourrée!)
Cet « effort » de simplification dont se prévalent certains « chorégraphes » s’applique aussi aux danses étrangères. Il est en effet plus facile de danser cette tarentelle que celle-ci. Et ce n’est pas une question d’âge visiblement!
Autre exemple à pleurer, entre ces mêmes mains le « sirtaki » devient une danse pour le troisième âge et y perd son âme et sa mélodie. Heureusement (ou pas) quitte à s’approprier des éléments de cultures étrangères d’autres choisissent d’en rire.
Comme Cabrette Coz!
De la vraie bourrée en Bretagne!
Avis aux amateurs de « bourrée bretonne »: restez chez vous!
Les autres peuvent venir faire un stage de bourrée auvergnate (style Combrailles) animé par Sandrine Leroy samedi 18 février puis danser au bal que donnera Flor de Zinc le dimanche après midi.
C’est à Plescop pendant le festival Roue Waroch.
Cabrette Coz y sera!
Batman et Robin font du folklore
Il y a quelque temps, Cabrette Coz vous a montré le moonwalk auvergnat dans la crousade. Le cabretaire de service qui prêtait assistance à la vedette accordéoniste était Pierrot Capel.
C’est l’occasion de faire la connaissance de ceux qui sont les Robin de ces Batman du folklore (les collants en moins!)
Pierrot Capel (quel jeu de hanches!) de nouveau pour Mathieu Martinie
On peut supposer qu’il a remplacé l’ancien sideman (en auvergnat: l’homme à côté) qu’était Jean Bona auprès de lui.
Un rôle important que les plus grands de la cabrette tiennent régulièrement en mercenaire aguerri (et rémunéré!) tel Didier Pauvert chez Sébastien Perrin ou Jean-François Mézy.
Il y a même des Robin (D. Pauvert) qui ont leur propre Robin (JP. Moulara) pour les remplacer quand ils se détendent en jouant du piano (On peut admirer au passage la nonchalance du retraité lorsqu’il interprête la bourrée à deux dans les thés dansants)
Comme le padawan du chevalier jedi, le Robin est une espèce qui ne disparait pas et la jeune génération est arrivée tel Nicolas Puechmaille chez Gilles Saby, qui œuvre aussi chez Nathalie Bernat* (quelle décontraction ce Nicolas quand il joue**.…)
Cette dernière cumule les costumes: un jour elle est Catwoman, le lendemain elle est Robin(e) chez l’intarissable*** Boissonnade
Bien sûr, il y en a d’autres, à découvrir au gré des explorations de la Toile (de Spiderman évidemment!). Merci à internet et à ses (trop?) nombreux contributeurs qui permettent cet interminable voyage.
* Je reviendrai sur elle (oups!) dans un prochain post
** Non, j’déconne!
*** Voir insupportable quand il a le micro…
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